Tirer profit des aînés
Les tendances démographiques mondiales sont inéluctables : d’ici 2040, l’espérance de vie devrait être de 80 ans, alors qu’en 1966 elle était de 56 ans et, en 2016, de 72 ans ! En d’autres termes, de 2016 à 2019, cette espérance de vie a augmenté de huit années dans les pays occidentaux.
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, la contribution de retraités permet de compenser, en partie, la baisse du taux de natalité et un taux d’immigration famélique de travailleurs expérimentés.
Comment tirer profit de la situation
Cette main d’œuvre expérimentée constitue un bassin de talents et un avantage concurrentiel indéniable que les employeurs devraient exploiter dès maintenant. Cet avantage repose sur des constatations vérifiées, parmi lesquelles :
La baisse du taux de natalité qui engendre des pénuries de main-d’œuvre bien réelles
Un faible taux d’immigration qui n’arrive pas à combler la demande en main-d’œuvre spécialisée
Dans un rôle de superviseur, des études démontrent que l’employé plus âgé a un effet de rétention et de mobilisation auprès des plus jeunes.
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Les employeurs peuvent s’attendre à une hausse de leur productivité et une plus grande efficacité opérationnelle en profitant de la valeur que peuvent rapporter ces employés expérimentés. C’est d’ailleurs l’une des solutions mises de l’avant par le programme Employeur exceptionnel qui s’adresse aux dirigeants et aux employés des PME québécoises.